Interview :DE LA MERITOCRATIE A LA DEMOCRATISATION DES CLASSES PREP@S  (2009/10)

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DE LA MERITOCRATIE A LA DEMOCRATISATION DES CLASSES PREP@S  (2009/10)

INTERVIEW fait par : Adnane EL Malleh POUR LE MENSUEL ‘’PERSEPECTIVE MED’’
Pour GEM+ Prépas: ‘’ Yes, you can’’ il faut osez
Pr Abdelatif FEKKAK, EX-Président de GEM + à Casablanca, Ex-Professeur de Management (PES) à l’ISCAE,Ex-Prof-visiting à l’université de Georgetown Washington DC
INTRODUCTION 
 » Les Bacheliers à la vielle de l’entrée l’Ens Sup comment faut-il choisir son Ecole Publique ou privée. Quelles sont les alternatives dans un paysage très varié ? Comment décrypter les plaquettes d’écoles qui font bien miroiter de futurs emplois, Face un marché de la formation, l’étudiant qui, est un client potentiel, à tout intérêt à se comporter en consommateur averti : Satisfait ou remboursé ?
Les études en Fac sont-elles risquées ou avantageuses en temps de crise économique ? Recyclage de métiers biodégradables, formations courtes spécialisées, ou formations continues durant les creux de vagues pour résister à la crise de l’emploi ? Telles sont les questions d’actualité que se posent les étudiants, les parents d’élèves et les entreprises, nous avons invité Pr Abdelatif FEKKAK, qui aujourd’hui dirige l’une des Grandes Ecoles de Management Plus à Casablanca ( GEM+), pour répondre à vos questions « 
Question A.EL Malleh : Les étudiants marocains, à la veille de s’inscrire dans les Grandes Ecoles, se sentent à juste titre larguer, et intimidé d’avance avec le système éducatif LMD (Licence, Maîtrise et Doctorat), Quel choix faire entre les universités publiques et les Grandes Ecoles de Management privées, quelle carrière et filière est porteuse d’avenir, en dehors du choix de l’improvisation des dernières minutes pour les étudiants mal préparés à gérer leur cursus universitaires et encore moins les classes prépas ?
Pr A. FEKKAK : Dans ce domaine des formations courtes ou longues, publiques ou privées, des grandes Ecoles de management ou d’ingé- nieurs la meilleure improvisation est celle qui se prépare le mieux. Les études en Fac présentent des risques et des avantages.Cepen-dant 80% de taux d’échec en première année, non pas parce que les études sont difficiles, mais la massification des universités par les étudiants (comme garage des ratés scolaires) porte des germes de sa propre destruction. « Je t’aime, moi non plus ».Temple des sciences humaines, droit et économie, lettres, géohistoires etc.. L’échec est garanti.
L’université est empreinte d’un idéal culturel et égalitaire des classes sociales puisqu’elles laissent la possibilité aux étudiants de décider du choix de leurs études. Elle attire et effraie tous les étudiants qui optent, de gré ou de force, pour des universités faute d’avoir accès aux grandes Ecoles de management du secteur privé. En fait, plus les risques d’échec en premier cycle est grand, plus les débouchés sont rares en raison de l’absence profession-nalisation des diplômés.
      Si l’université est un plongeoir d’anxiété qui s’explique par la forte sélectivité des étudiants dans le privé, les Grandes d’Ecoles sont des tremplins qui n’accueillent que les étudiants talentueux et industrieux. Cependant la voix royale de la réussite à conseiller pour les étudiants et les Parents, reste les Classes Prép@s (HEC en France ou ISCAE au Maroc). GEM+ de Casablanca a pour mission de préparer, tenant compte de mes expériences pédagogi- ques durant 30 ans à l’ISCAE Maroc et Georgetown University aux USA. Les étudiants préparent en 2 ans leur entrée sur le tapis rouge dans la Cour des Grands, directement BAC+2.
Question A EL Malleh : Comment expliquez-vous Pr FEKKAK, cet engouement des étudiants marocains et africains pour le système des Grandes Ecoles de management du secteur privé au Maroc ?
Pr A. FEKKAK : Les Grandes Ecoles, c’est le rêve aujourd’hui pour les étudiants qui, ont compris que le système égalitaire des universités, n’est pas très payant. Il délaisse ‘’la lutte des classes’’ au profit de la « lutte des places » grâce à la méritocratie de chacun. Objet de toutes convoitises, l’intégration dans une Grandes Ecoles de Gestion (comme HEC, ESSEC, ISCAE, ENCG et GEM+), n’est que la récompense méritée d’un parcours scolaire sans faute.
Un parcours qui débute avant les orientations en seconde pour les Bac scientifiques et se poursuit après : Admission en classe préparatoire, un rythme de travail infernal, les épreuves de concours, les SOS soutien, le classement, le choix, le jeu des démissions, et de privations au profit de la recherche d’une volonté d’intégration d’une Grande Ecole de Management. Il n’a pas d’improvisation dans cette logique éducative. Les grandes Ecoles sont la voie dorées vers les meilleurs emplois dans l’industrie, le commerce et la fonction publique. Indispensable pour qui veut y entrer d’arriver en comprendre les règles et les codes.
Pour les entreprises qui ne jurent que par les Grandes Ecoles de Management, pour les parents qui poussent leur progéniture et pour leur étudiants dont toute la scolarité a été rythmée par les rythmes bien connus pour la sélection des classes prépas en vue pour d’entrer à HEC et ESCP etc (France) et l’ ISCAE et les GEM+ (Maroc).
Branchées sur le monde économique du réel, ouvertes sur les besoins et à l’écoute des entreprises, sur les programmes de formations professionnalisées diversifiées, les Grandes Ecoles de Management défendent farouchement leur autonomie (Administrative, Pédagogique, et financière), leur partenariat de proximité avec les entreprises régionales, leur compétitivité et leur concurrence, leur régiona lisation du cursus scolaire, leur Bonne gouvernance, leur éthique politique, leur transparence économique, la qualité de leur corps professionnel, leur certificatif action ISO ou EQUIS ( comme GEM+) etc..
Question A. EL Malleh : Quels sont les critères de sélection dans les Grandes Ecoles de Management comme GEM+ ?
Pr A. FEKKAK : La sélection à tout crin, la notoriété d’une Grande Ecole repose en grande partie sur un principe de sélection qui est la base même du système de l’entrée en Classe Prépas (minimum 12/20, une exigence), jusqu’au classement des concours. Plus on sélectionne, mieux on est à GEM+. Limiter le nombre d’étudiants à un taux d’encadrement de 25 par Profs, c’est des étudiants se font aux recrutements à l’entrée, à l’instar des méthodes des commerçants professionnels, les bénéfices se font à l’achat (à la sélection des produits au moindre prix et sur pieds), mais pas à la vente puisque les produits ont les mêmes prix sur le marché).
Entre les étudiants scientifiques qui ont les mêmes points au Bac, la différence va se faire sur la culture à l’oral, sur la richesse du vocabulaire, sur la syntaxe grammaticale, sur le poids des mots, la puissance du verbe, la force des expressions métaphoriques, la charge massive de la volonté de réussir, les mots magiques et la magies des mots font la différence et bouleversent le jury de sélection. C’est la meilleure façon aussi de consolider le label des Classes Prépas des GEM+ dont les étudiants sont formés plus pour l’esprit entrepreneurial que l’esprit salarial des petites gens.
Nos lauréats après deux ans Prépas, ne cherchent pas d’emploi, on les cherche en leur offrant des bourses scolaires pour continuer leurs études Supérieures en Europe ou aux USA. Ils ne cherchent pas le SMIG intellectuel pour la réussite, ils cherchent être sur le premier podium. Ils ont encore du Potentiel et peuvent donner beaucoup pour leur pays et pour eux-mêmes. Le système des Grandes Ecoles repose sur la sélection et le rythme de travail infernal les premières années.
Ceux qui veulent y entrer à GEM+ avec les honneurs doivent se soumettre à une double épreuve : La course d’endurance pendant les Prépas et le sprint final au moment de passer des concours de l’ISCAE et HEC, et les concours d’Ecricome et BCE. Ensuite, ils auront le temps de souffler et faire leur entrée sur le tapis de rouge pour passer directement à la licence (Bac+3) et au master ( Bac+5) et au Doctorat ( Bac+8) dans de meilleures conditions de réussite garantie.
Question A. EL Malleh: Pourquoi, y a-t-il cette mutation du système éducation qui ne garantit pas la réussite pour tout le monde ? Est-ce les la faute de la Réforme des systèmes éducatifs en LMD (Licence, Master, Doctorat)
Pr A. FEKKAK : La mutation mondiale des entreprises marocaines répond la mutation des Grandes Ecoles de Management comme GEM+. C’est à l’esprit entrepreneurial que l’on doit l’émergence de ces nouveaux ‘’marché de la formation’’ du secteur Privé. Ce n’est pas que le système éducatif LMD en matière d’innovation pédagogique, répond à la crise du monde de l’éducation.
La société marocaine est en train de prendre conscience de l’échec de la réforme de l’Ens Supérieur. A ce titre, les Classes Prépas dont celui de GEM+, sont les voies royales qui, répondent non seulement à l’ouverture sur la mondialisation des entreprises sans frontière économique, sans frontière scientifique, sans frontière des images satellitaire et culturelle, mais aussi répondent aux exigences des Grandes Ecoles de Management du Maroc (ISCAE 2009 et ENCG en 2010) et France (HEC, ESSEC, EACP, Audencia, EMLyon etc.. qui ont déjà pris une longue d’avance sur les pays africains).
Les classes GEM+Prépas qui, présentent les mêmes chances d’égalité pour tout le monde, se méritent par l’effort, ne sont pas à la disposition de n’importe quel étudiant. Elles ne s’offrent pas. Elles ne se bradent pas à qui veut. Elles sont très sélectives. Elles garantis-sent les meilleures chances de réussir dans les Grandes Ecole de Management (GEM+), grâce à la méritocratie de chacun sans discrimination.
Etre dans les Classes Prépas de GEM+ n’est pas donnée à tout le monde. Les classes Prépas de GEM+ par exemple sont un capital des « top niveau scolaire », qui n’ont pas de prix, mais ont une valeur inestimable non seulement pour les Grandes Ecoles de Management, mais aussi sur le marché de l’emploi des cadres-stars hors classes.
Question A. EL Malleh : Entre les universités de masse du secteur public et le secteur privé des First classe en prépas, il y a un prix à payer très cher à l’entrée dans les grandes écoles de gestion marocaines ou françaises ?
Pr A. FEKKAK : Je pense pas que le prix soit déterminant dans le choix d’une voix royale pour faire les Classes Prépas, mais la valeur du candidat et sa méritocratie qui constitue son capital-risque avec un Budget Degré Zéro (BDZ). Trouver les meilleurs étudiants de l’Afrique, je leur trouve un crédit bourse d’étude de ma Banque Populaire partenaire du Maroc. Un candidat des classes Prépas de GEM+, c’est comme Rothschild, qui n’a pas besoin d’argent, seul sa signature et sa crédibilité et sa notoriété suffisent pour avoir les capitaux.
Il en est de même pour les étudiants des « First class » exceptionnels. Faire de l’Ens Sup dans le secteur public et celui privé, c’est très bien, mais faire les Classes Prép@s à GEM+ c’est encore mieux pour la notoriété du candidat, défavorisé, mais méritant toutes les aides financières de notre Banque partenaire. Pas besoin de se déplacer au Maroc pour passer les concours d’admissibilité. Les tests Psychotechniques d’entraînement et ceux des concours sont sur Internet au prix coût pour faciliter la sélection des étudiants de l’Afrique de l’Ouest pour GEM+. Qui dit mieux pour entrer dans la cour des Grands ?
Si l’étudiant réussit les tests de sélection, son avenir est encore de bonnes mains à GEM+. La performance de GEM+ réside non seulement dans la pertinence de son schéma pédagogique et aux attentes et aux besoins des grands entreprises, mais aussi répond à l’ambition de former des «managers ordinaires, aux talents extraordinaires», capables d’être des forces de proposition, former des acteurs de changement, en mesure de mobiliser d’équipes et réactifs dans un contexte (inter) national en perpétuel changement.
Le temps est venu de dire adieu au salariat et bonjour l’entrepreneuriat. Adieu les études supérieures du sec- teur privé, bonjour les GEM+Prép@s pour l’ISCAE (Maroc) et HEC (France) pour faire face à la mondia- lisation qui est comme un bulldozer qui détruit les cultures locales, casse les sociétés qui n’ont pas de capacités d’adaptation, anéantit les sociétés africains qui sont asymptote à la ruine et en voie de dispari- tion. Former des «oiseaux rares» dans les classes Prép@s, plutôt que les « moineaux » des universités:
Question Adnane EL Malleh : Si j’ai bien compris, les diplômes universitaires de masse ne sont plus une garantie emplois pour le fonctionnaire de l’Etat avec l’avènement de la mondialisation économique de l’Afrique
Pr A. FEKKAK : Certes et affirmatif, avec la mondialisation, si les Etats de l’Afrique et du Maghreb ne sont plus une assurance tous risques pour les emplois à vie pour les fonction- naires, le secteur privé ne garantit plus l’emploi permanent. Il y a des défis technologiques qui affectent les modes de production, les modes de vie, les modes de pensée. Le mode de vie que le système éducatif du Maroc a légué aux nouvelles générations, s’efface dernière de nouveaux styles de vie de la méritocratie des Classes Préparatoires.
Aucun domaine de vie économique et de l’entreprise n’y échappe à ce mouvement des formations du top niveau. Tous ces changements conduisent à nouveaux profils de mana-gers avec une formation de type Prép@s (éco et com) de top niveau. A l’épicentre de ces mutations se place l’entreprise et les étudiants africains. Ils en sont l’un des causes des nouvelles exigences de Top niveau des Grandes de Management et l’entreprise n’est que le reflet des formations des Classes Prép@s.
Dans la foulée, les grandes entreprises apprécient plus les oiseaux rares des classes Prépas que les moineaux, plus les gros poissons que des sardines, plus grosses légumes que les navets. Aujourd’hui, on parle d’une réhabilitation des universités, une reconnaissance du secteur privé. Dans ce bras de fer entre le public et le privé, GEM+ a choisi et non subie, une équipe pédagogique internationale et des Professionnels, triés sur le volet pour répon- dre en permanence à l’évaluation du monde économique et les exigences pédagogiques avec le développement des normes internationales ISO 9001Version 2008 des Grandes Ecoles et EQUIS (des programmes des Prépas).
Question Adnane EL Malleh : Avec l’événement de la mondialisation de l’Afrique, de la méditerranéisation du Maghreb et de la régionalisation du Maroc, GEM+ a-t-elle un programme de formation continue pour les hauts cadres d’Afrique pour les préparer à l’anticipation des événements et des changements dans le monde et les mutations de l’Afrique.
Pr A. FEKKAK : GEM+ l’a bien compris en intégrant dans sa formation de base pour commencer des classes Préparatoires. Elle sensibilisera les hauts cadres par la formation des cadres, aux règles et normes des grands marchés régionalisés, à la formation des profils de leader à dimension internationale. Un ambition unique qui place GEM+ comme leader au Maroc dans la formation continue avec un corps professionnels particulièrement brillant de Professeurs (PES) et de Professionnels triés sur le volet pour la formation continue pour les Hauts cadres.
C’est 25 Ex- Professeurs de l’ISCAE (PES en départ volontaire), les 25 Profs agrégés associés et des professionnels de tous les secteurs économiques : des Docteurs de 3è cycle toutes les disciplines de gestion, des Avocats, les Profs Canadiens et Français de Paris IX Dauphine, de l’université de Pierre Mendès France (Grenoble) et de Université Lumière II (Lyon),.
Leurs Expertises avec les entreprises est un atout de taille pour la formation continue (sous forme de séminaires), les formations continues diplômantes par Web- conférences et par e-formation pour les candidats inscrits pour les Diplômes Européens de la Fédération (FEDE, reconnus dans 69 pays Franco phones).
Les candidats qui, bénéficient de la qualité du corps Professoral aux talents pédagogiques excep tionnels sont assurés de suivre des formations sans cesse réactualisées et adaptées à l’évolution du contexte économique, grâce au e-formation par Internet en temps réel. Si l’équipe pédagogique joue à fond la carte du professionnalisme et de la rigueur pédagogique des nouvelles technologies de pointe des cours et des séminaires en temps réel sur web-conférence.
Le pari de GEM+ est d’offrir et de préparer dans les meilleurs délais les leaders Africains à la gestion d’une dimension de classe internationale. Dans un environnement mondial en mouvement, c’est mainte- nant que la méditerranéisation et la régionalisation du Maroc se font. C’est maintenant que se forment les Managers de haut niveau par la formation continue. C’est maintenant que l’intégration économique des pays de l’UEMOA, sinon on risque de rater le train de la mondialisation.
C’est maintenant qu’il faut s’ouvrir sur les formations continues de recyclage et de vision mondiale. C’est maintenant que GEM+ a pris l’initiative de préparer ses étudiants sélection- nés aux réalités de la «gestion déléguée», à «l’économie déléguée» et au management des universités sans frontière scientifique, des entreprises sans frontière économique, des Etats sans frontière régionale, des cultures sans frontière d’images satellitaires.
Question A. EL Malleh : Le pari de la formation continue est une mise à niveau des hauts cadres en les sensibilisant aux nouvelles valeurs du manage ment pour faire faire à la mondialisation envahissant n’a pas de principe fonda teur. Comment protéger l’Afrique de l’Ouest contre la perte de sa culture identitaire ?
Pr A. FEKKAK : En effet, la logique de la mondialisation n’a pas de principe fondateur. Elle détruit tout et casse tout, rien ne lui résiste. C’est un véritable bulldozer. Pour rester dans la «Cour des Grands Nations», que GEM+ offre des formations continues pour les hauts cadres des pays de l’Afrique de l’Ouest au Maroc ou ailleurs avec des séminaires complèts et concrets sur la (dé)régulation des Grands blocs de marchés en l’occurrence (CE, USA, NAFA, ASEAN, PECO, MERSOSUR) considéré comme les blocs N°1.
Si les Américains ont compris que le « construit » d’une Fédération des Etats-Arabes ne peut pas se faire brique par brique, mais par bloc institutionnel. C’est le cas du Conseil de coopération des Etats de Golfe (CCG) qui regroupe cinq Etats (Koweït, Qatar, Arabie Saoudite, les Emirats Arabes et Oman), qui fonctionnent à merveille etc. Le 2è bloc est en passe ou prêt de prendre une forme institutionnelle.
L’Egypte, le Liban, la Jordanie, l’Iraq, la Syrie, la Palestine et éventuellement l’Israël pour des raisons d’ordre économique dit (MENA). Le 3è bloc est composé des pays comme le Yémen, la Somalie, le Soudan et l’Erythrée.
Le 4è bloc l’UEMOA qui fonctionne au «Diesel politique » et surtout l’UMA qui est, fondée en 1989 à Marrakech, composée de ces cinq pays (Maroc, Algérie, Libye, Tunisie et Maurétanie). Le Maghreb qui, est bloqué pour des raisons politiques, a besoin d’une vision d’un bloc économique régionalisé. La nuance est tellement de taille que la volonté institutionnelle a plus de chance de réussir que celle qui fonde le groupe- ment des Etats du Maghreb sur des bases politiques.
Cette vision politique est vouée à l’échec parce que «l’élargissement de la coopération institutionnelle en bloc avec les frères arabes si nous décidons de nous unir sur les bases économiques et institutionnelles en réglant définitivement nos problèmes et frontaliers » en anticipant les évènements (feu Hassan II 03/03/99).
Une récente étude de (l’Institut Gallup) donne un aperçu sur la vision du monde vers l’an 2010. Les pays qui vont jouer un rôle dans la mondialisation avec leurs leaders de dimen- sion internationale des multinationales dans les 10 ans années en terme de % par rapport au présent : c’est, la Chine (97%), les CE 75%, les USA (71%), l’Inde (70%), le Brésil (54%), le Japon (46%) et la Russie avec (42%).
Si ces % reflètent l’avis les dirigeants à dimension internationale, on remarque dans cette étude que le Maghreb et les pays de l’UEMOA en particulier ne sont pas cités dans ce scénario du futur, mais ils sont «biodégradables» historiquement, sinon asymptotes à la disparition géographique, sauf s’ils réagissent en concert en formant une nouvelle classe de management avec la formation continue, avec des esprits politiques à dimension méditerra- néenne et d’Afrique avec le partage des produits par zone d’offshoring (selon l’étude Mc Kensey)
Question Adnane EL Malleh : Pour la formation continue pour les hauts d’Afrique, GEM+ sélectionne les candidats aussi par les diplômes et leur donne-t-ils un certificat de participant et de présence aux séminaires de pointe ? C’est une colle pour la conclusion de cet entretien à chaud ?
Pr A. FEKKAK : c’est une véritable colle pour la conclusion. Ce n’est pas la réponse qui est facile, mais c’est question qui est difficile. Il n’y a pas de sélection des Hauts cadres de la fonction publique ou privée, mais les places sont limitées à 20 participants par classe pour des raisons d’efficacité pédagogique. Seconde point on ne mélange pas les profils des niveaux universitaires au profit de la recherche de l’homogénéité des groupes pour dévelop per la richesse et partage les points de vue de chacun. Je ne sais pas si je m’en sort avec vos questions à 1000 euro (dirait Lucien Jeunesse).
La mutation des Formations en Management de haut niveau international doit répondre la mutation de la formation des Grands blocs économiques. GEM+, n’est pas limitée à la routinisation des formations classique et de menu Mc Do sans saveur, ni odeur, mais offre des formations adaptées, polyvalentes, ancrées sur la réalité actuelles et futures des blocs économiques en développement, pour permettre aux étudiants au haut cadre à mieux se battre avec la logique du Bulldozer de la mondialisation qui casse les économies des pays consommateurs, détruit toutes les cultures qui ne s’adaptent pas.
A GEM+, la formation continue offre des modes et des méthodes d’approche pour raisonner avec une vision globale des mondialistes, et agir comme locale comme des tiers-mondistes pour être compétitifs. Il ne suffit pas de pouvoir rivaliser avec les américains, les Français et les Allemands, les Japonais, il faudrait être capable de coopérer et de négocier à la place de nos entreprises avec eux ? Dans cette perspective, les séminaires s’inscrivent dans cette vision de GEM+qui doit parfaitement répondre aux besoins non seulement des hauts cadres de l’Afrique, mais aussi répondre à la vision internationale des entreprises.
Formation Top, corps Professoral exceptionnel, matériels didactique dernier cris avec les tableaux électriques des USA, l’ambition studieuse, les meilleures conditions sont réunies pour former les meilleures leaders sur la place pour préparer les concours top niveau de l’ISCAE (Maroc) et HEC (France). Pour la formation continue qui, font l’objet de toutes les convoitises des hauts cadres du Maghreb et de l’Afrique, ne sont que la récompense méritée d’un parcours professionnel.
La notoriété des participants ( top cadres et top modèle) associée à l’image de marque de GEM+ repose sur un principe de fondamentale.Plus on sélectionne l’élite de haut niveau, mieux est protégé GEM+ contre les bras cassés en limitant les places.
C’est la garantie de la qualité des séminaristes studieux de haut niveau, c’est la meilleure façon de crédibiliser les formations aux yeux de GEM+et former l’esprit de corps des cadres africains. L’ambition des cadres top niveau, mérite une formation de top niveau de GEM+ soit à Casablanca, soit en croisière de Tanger/Sète/Tanger. Ou Tanger/Barcelone/Tanger. On a que les formations continues avec les Professeurs que l’on mérite. Faire les séminaires en management de pointe, c’est très bien, mais faire les Professeurs de métiers top niveau, c’est encore mieux pour votre formation..
Votre avenir est entre de bonnes mains à GEM+comme un bon père de famille qui met toutes ses compétences, toutes ses expertises pédagogiques et toutes ses obligations de moyens pour vous puissez assurer vos obligations de résultats professionnels. La balle est votre camp pour dynamiser l’entrepreneuriat de votre avenir au service de l’intérêt général. De la Démocratie à la méritocratie des cadres top niveau, comme la candidat des Classes Prépas de GEM+, ’est la feuille de route pédagogique pour dynamiser votre carrière professionnelle par la formation de qualité et la qualité de la formation.