CHARTE ET VALEURS  ET BONNE GOUVERNANCE DE LA FMDEA.

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        3/ CHARTE ET VALEURS  ET BONNE GOUVERNANCE DE LA FMDEA.

Cette Fédération Mondiale de la Diversité Euro-Afrique (FMDEA) est un mouvement associ-atif de citoyens ayant l’ambition, la volonté, l’idée et les moyens d’actions collectives pour réaliser des études, des propositions, des recommandations et observations à publier, des conférences en Afrique en vue d’unifier une force de la diversité de la société civile Euro-Africaine.

FMDEA (Fédération Mondiale de la Diversité d’Euro-Africaine), ‘’trop peu désigné pour être élu’’ dont la majorité des élus dans le sanctuaire de la loi avec plus de 50 % sont des illettrés. Résultat les gouvernements d’Afrique sont le reflet de la société politique dont le SMIG culturel est très pauvre pour ‘’le construit’’ des Etats de Droit, non des Etats de passe-droit, des sociétés de confiance, non des sociétés de méfiance africaine, des société d’exotisme, mais des sociétés à risque politique sur fond religieux etc. ‘’La force de l’Afrique réside dans son Union bi-continentale avec les euro-africains’’.

Résultat après 60 ans de postindépendance, la tristesse trajectoire historique regrettable de l’Afrique, au lieu d’élire des ‘’faucons politiques’’, on se retrouve avec des ‘’vautours de l’économie’’, au lieu d’élire des renards, l’Afrique se trouve avec des ‘’brebis galeuses dans la gueule des loups féroces’’, au lieu d’élire des ‘’requins’’, l’Afrique se retrouve avec des ‘’sardines’’, au lieu d’élire des ‘’Grosses légumes’’, l’Afrique se retrouve avec des navets coriaces. Sans charte historique, ni valeurs européennes, la démocratie pluraliste qui, est vidée de son sens du sens de la noblesse de l’Etat, devient folklorique pour les bi-continen-taux qui préfèrent vivre et être plus européen qu’Afrique. Que faire pour redynamiser l’Afri-que en partenariat avec l’Europe et sortir de ce dilemme du prisonnier ? ’La force de l’Afrique réside dans son Union bi-continentale avec les Euro-africains’’.

Sur le Terrain : Le 5è Sommet d’Afrique-Europe du 29/30 novembre 2017 qui a eu lieu à Abidjan, prouve qu’il faudrait une révolution des mentalités et de la culture africaine, démontre que le partenariat Europe Afrique porte ses limites et son inefficacité. La conjoncture politique actuelle confirme le désespoir de la jeunes- se africaine qui se traduit par de nouvelles vagues d’émigration, non pas économique et de refugiés politiques des années 60 à 80, mais un nouveau mouvement migratoire d’ordre climatique, vers une Europe avec une  croissance tendant vers zéro. ’La force de ni  réside dans son Union bi-continentale avec les euro-afri cains’’.

Aujourd’hui, les partis politiques africains sont dans un état de décomposition avancée. Les cadres qui sont d’un niveau scolaire relativement bas, placés par les Chefs de Partis dans les Gouvernements successifs de puis l’indépendance, laissent à désirer. L’Afrique mérite mieux car les gouvernements ne sont que le reflet des Partis politiques. Malgré le change-ment des Constitutions en Afrique, conditionnées par le fameux Discours de feu Pdt François Mitterrand à la Baule 1990 (Nantes) en France :’’Il n’y a pas de développement sans démocratie et il n’ y a pas de démocratie sans développement[1]’’.Faut-il ajouter aujourd’hui, la Bonne Gouvernance et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) ?

4/ LA BONNE GOUVERNANCE ET LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS (GAR)

Ce discours a fondamentalement marqué une date importante dans les relations déjà entre la France et l’Afriqueoù 37 sur les 54 pays africains furent invités. Ce discours qui sous l’influence de la chute de Mur de Berlin en 1989, résume le changement des idéologies et des cultures européennes vis à vis de l’Afrique. Alors que les relations avec l’Afrique et l’Europe s’étaient, dans un contexte de Guerre froide, fondées sur une sécurisation des approvisionnements sans réelle considération pour le respect des droits de l’homme et de la démocratie de la part des pays exportateurs, le discours de La Baule représente un pas en avant vers la conditionnalité des échanges.

Les vents de liberté politique et de liberté économique du libre-échange qui, ont soufflé violemment sur les pays de l’Europe de l’Est, devront se métamorphoser indubitablement, tôt ou tard, en l’Est de l’Europe ou de l’Union Européenne. Rien n’est impossible en politique pour l’Afrique, le rêve de la Fédération Mondiale de la diversité Euro-Africaine est de métamorphoser le Sud de l’Europe en Europe du Sud, l’Afrique devient une banlieue de l’Europe dont les bi-continentaux ou les binationaux. ‘’La force de l’Afrique réside dans son Union’’.

Pour la géographe S. Brunel, ‘’le discours de Mitterrand (1990) explique aux Africains que la géopolitique lumineuse’’ va désormais conditionner ‘’la démocratisation des institutions ’’, liée au ‘’développement de l’Afrique francophone[2]’’, deux concepts qui vont ouvrir une décennie, ‘’de chaos pour l’Afrique et la montée en puissance de la Chine, les USA, la Russie, l’Inde, la Turquie’’. Faut-il ajouter aujourd’hui en 2017 la ‘’Bonne Gouvernance’’ et la ‘’Gestion Axée sur les Résultats’’ (GAR) qui nécessitent de nouveaux leaders de la diversité euro-africaine ? C’est Bismarck qui disait ‘’que c’est avec géographie que l’on fait de l’histoire’’ d’un continent. ‘L’art de gouverner consiste a ne pas laisser vieillir les hommes dans leur poste’’ confirme Napoléon Bonaparte.L’histoire passe par la même logique que la géopolitique.

‘’Les cerveaux en fuite’’ sont désormais invités à accélérer le processus de démocratisation de l’Afrique en vue d’une pérennisation des échanges entre le Nord/Sud et le Sud /Sud avec un nouvel esprit entrepreneurial de co-dévéloppement de voisinage, de partage de l’éco-développement et d’un pacte de partenariat bicontinen- tal original pour relever les défis des scénarii futurs de l’Afrique : le stress du réchauffement climatique avec une avance visible de la désertification et de la déforestation, le stress démographique, le stress d’hydrique, le stress de la sécurité alimentaire, de stress du chômage et de la robotisation de l’économie avec la mondiali- sation, le stress de la technologie avancée, le stress de la dématérialisation des administrations publiques etc..

L’Europe et l’Afrique qui, sont des jumelles semblables et complémentaires, mais ont des politiques invraisemblables et divergentes. Les deux continents qui, pourtant liés par l’histoire et par la géographie, ont raté la marche de l’Histoire et leur destin commun d’union. La coopération n’a pas réussi à éviter à l’Afrique des contre-performances qui se résument en quelques chiffres : 2 % du commerce international, 1,1 % de la production manufacturière mondiale et 13 %des échanges commerciaux intra-africains. ‘’La force de l’Afrique réside dans son Union’’.

C’est paradoxal pour un continent qui recèle 10 % des réserves mondiales de pétrole, 40 % des réserves mondiales d’or, 80 % du chrome, 90 % du groupe des métaux du platine et 30 % des ressources minérales du monde. L’une des occasions manquées semble liée à l’incapacité du vieux Continent à développer une prospective intelligente consistant à prendre l’Afrique comme un partenaire stratégique respectable avec qui développer des complémentarités. L’Europe a commis une erreur historique en refusant toute idée de plan Marshall après les indépendances de l’Afrique des années 1955 à 1960, à l’inverse des Américains qui ont été plus inspirés après la fin de la guerre.

Les nouveaux mondes Europe et l’Afrique ne relèvent plus de la géographie, mais des projets de société historicistes au sens de l’école de Frankfort. Ils se font là où s’opère la mondialisation sans frontières des marchés, son frontière des cultures, sans frontière des réseaux sociaux et de la technologique, sans frontière de la puissance de la science et des images satellitaires télévisuelles sur les mobiles, sans frontières des modèles des économies conquérantes avec le choix d’une démocratie pour tous et la méritocratie pour chacun.

Par contre, l’absence de la bonne gouvernance et le déficit du  GAR créent « Le désordre (qui) devient destructeur lorsqu’il y a perte d’ordre régulateur, lorsque les éléments se dissocient et tendent à ne plus constituer une structure, une organisation, mais une addition, un « ordre de sommation » d’un continent (Feu Pr Georges Balandier). Ordre et désordre de la démocratie, du choix économique, la personnalisation du pouvoir et des coups d’Etat donnent  à l’Afrique un bilan chaotique de 60 ans d’indépendance  que l’on va résumer.

[1] La politique africaine de la France [à La Baule en 1990.] Rapport d’info de Josselin de Rohan au Sénat le 28 fév11.                                                                                         [2]Sylvie Brunel ‘’La géopolitique lumineuse », entretien, Conflits, hors série no3, Printemps 2016, p. 6-11