7/ L’UNION AFRICAIN (UA) A BESOIN DE LEADER DE LA DIVERSITE EURO-AFRICAINE
Il est de notre responsabilité de trouver des moyens pour développer l’Union Africaine par nous même. Est-il normal et judicieux que les pays d’Afrique indépendants depuis plus de 60 ans, continuent à définir leur budget de l’éducation, la santé, l’agriculture, le transport, l’habitat, les autoroutes, les télécommunications, l’énergie renouvelable sur la base de la charité et de la générosité des contribuables européens ?
A ce stade où est l’avenir de l’Afrique du XXIè s, elle doit être capable de financer elle même ses besoins de base fondamentaux, sinon c’est un Etat en voie de disparition, voie un Etat biodégradable à terme avec le bulldozer de la mondialisation dont rien ne lui est sacré. Elle casse tout et détruit tout. Elle n’a pas de principes fondateurs de protection des micro-Etats faibles. Faut-il considérer les soixante années de l’histoire des 54 pays l’Afrique comme une transition sociétale qui prouve que l’Afrique fragmenté, divisée en miettes des Etats dont la majorité est trop peu démocratique pout tous et sans méritocratie n’est pas en mesure de voler à ce jour en 2017 de ses propres ailes.
L’Afrique qui, a la plus grande population de la jeunesse, a une énergie et un dynamisme politique dont le continent a besoin. Cette jeunesse qui, fait preuve d’ingéniosité, de pris de risque énorme au prix de leur vie pour tenter des traverser le Sahara, le désert de la Libye et la Méditerranée, a de l’énergie à donner à l’Afrique et pour le continent de l’Afrique si l’on implante non seulement les structures politiques d’égalité des chances par la démocra-tie participative, mais aussi de préparer le terreau des opportunités pour la jeunesse de ce continent en lui donnant l’espoir politique et économique.
Certes les phénomènes des mouvements migratoires ne sont pas nouveaux dans le monde -même les prophètes ont migré dans leur temps parce qu’ils se sont rendus très vite ‘’que l’on n’est jamais prophètes chez soi’’ ; migration et immigration qui, sont des concepts aussi vieux que l’humanité, mais la mondialisation a accéléré ‘’ la fuite des cerveaux et de l’intelligentsia élitaire euro-africaine aujourd’hui’’, voire une masse populaire d’immigration d’ordre économique et climatique, s’explique aussi cette jeunesse mal éduquée ou scolari-sée et mal instruite et sans profession qui quitte leur pays parce que l’Afrique ne leur plus d’espoir, ni d’avenir chez eux.
A cet égard, l’histoire du XXèsiècle démontre que les grandes vagues d’immigration en Europe, partaient de l’Italie et de l’Irlande et des pays ibériques. De même des vagues de migrants d’Europe, d’Afrique et d’Asie ont migré aux USA à la recherche du rêve américain ou du paradis européen parce qu’il n’y avait d’opportunité de travail dans leur pays.
Aujourd’hui, on entend plus parler de cette immigration. Les jeunes des pays du Sud restent chez eux en Europe. De même, l’espoir de la jeunesse africaine est de rester chez eux en Afrique. Pour cela, la FMDEA travaillera sur l’espoir de changer cette culture d’assis- tance des Etats défaillants. Cet état d’esprit qui consiste à demander ce que l’Europe fera pour l’Afrique. L’Europe ne peut faire que ce qu’elle veut (ou peut faire) de son propre gré –si cette vision coïncide avec ses propres intérêts et ceux de l’Afrique- c’est tant mieux pour la société civile des uns et des autres.
Cependant, la principale responsabilité revient aux leaders de la société politique de l’Afrique. C’est de développer leur propre pays en Afrique, de mettre sur pied des systèmes de gouvernance qui font des leaders responsables de leurs actes, utilisent des moyens mis à la disposition pour le bien des citoyens africains et pour leur propre intérêt. Créer des modèles économiques et systémiques qui non seulement favorisent la croissance et la rentabilité, mais permettent aussi d’élire la meilleure classe élitaire de chaque pays et de contribuer par une volonté politique de fer à l’intérêt général.
La préoccupation de la FMDEA a pour mission de se poser plus de questions d’ordre continental que de réponses assurées à livrer par la diversité des Euro-africaines, plus d’hy-pothèses politiques de travail que de résultats dans l’objectif est d’éviter à l’Afrique de continuer à mendier de l’aide financière ou de l’aumône au XXIèsiècle alors que le continent est indépendant depuis 60 ans. Or C’est l’Afrique qui, devrait donner de l’argent, a d’énor-mes ressources naturelles, mais n’a pas l’esprit de la dynamique de l’innovation et de l’entrepreneuriat gagnant/gagnant.
Aujourd’hui, l’Afrique a compris que si l’Europe a réussi, alors pourquoi pas l’Afrique aussi. Les disponibilités humaines et matérielles sont là, mais la plupart des leaders de la jeunesse africains semblent avoir une capacité potentielle beaucoup plus grande que celle qu’ils utilisent au même titre que leurs concitoyens euro-africains. La principale différence entre l’aptitude d’un leader ordinaire et celle d’un leader extraordinaire paraît résider dans le degré de la dynamique de la motivation politique, de la responsabilité de réaliser leurs objectifs et la bonne gouvernance.
C’est ces facteurs libérateurs des forces de proposition des projets qui ont permis au Japon, la Chine, et aux dragons du Sud-Est asiatique et à fortiori de la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour qui en 60 ans, ont multiplié leur PIB en Cinq à dix fois supérieurs à celui des pays africains, y compris le Maroc. Qu’est ce qui s’est passé pour que ces pays réussir cette transition en 60 ans ? Ce sont ces questions que devrait se poser l’Afrique pour relever les défis de la mondialisation et de la croissance ?
La FMDEA (diversité des euro-africains) est comme un bouquet de fleurs salutaires et salvatrices, voire prophétiques, sinon angéliques’’, comme disait Pasteur ‘’qui descendent du ciel pour l’Afrique, mais si les conditions politiques et économiques de la réussite, sinon le terreau n’est pas préparé, le bouquet de fleurs de la diversité bi-continentale risque d’être biodégradable s’il tombe sur du goudron et l’aridité des esprits.
La diversité euro-africaine est en mesure et prête de s’investir dans les projets politiques et économiques de grandes envergures continentales en donnant l’exemple à la jeunesse africaine de braver tous les dangers de l’immigration clandestine vers Europe sans croissance économique.
Cette jeunesse africaine pense que c’est l’Eldorado en Occident parce qu’elle ne croit plus qu’il y a des opportunités de réussir dans leur propre pays africain. Cela devrait être l’objectif fondamental de la FMDEA. Dans ces conditions, l’Afrique avec l’aide des binatio-naux devrait les créer si avec la société civile, la FMDEA devra réussir à changer la culture de cette mentalité des assistés qui dépendantes des autres.
Si FMDEA parvient avec le réseau de nos ONG en Europe et en Afrique en quelques années de travail et de formation à travers les ateliers et les workshop, l’Afrique émergera avec une nouvelle génération d’africain dynamique et entrepreneuriale, capable de se prendre en charge avec le co-développement et le partage de l’information technologique (le Offshoring, l’offset, la compensation industrielle, la gestion déléguée de la santé, de l’éducation, la gestion du transport public urbain, l’habitat, l’agriculture, la gestion des autoroutes, de la télécommunication, de l’énergie renouvelable etc..).