LES SOCIÉTÉS EN TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : (Pas de développement sans énergie propre)
LES SOCIÉTÉS EN TRANSITION ÉNERGÉTIQUE :
(Pas de développement sans énergie propre)
Pr Abdelatif FEKKAK
Président du Groupe Scolaire GEM+
Directeur de recherche des Doctorats à l’ISCAE
Docteur en Sciences de Gestion (Paris XI Dauphine)
Docteur d’Etat en Sciences Economiques
L’analyse interne des positions politiques des différents pays (in)conscients ou pas du danger de la biodégradabilité de la planète après les sommets de Copenhague, laisse supposer des trois ou Quatre scenarii motels pour sauver la terre que l’on va développement, si la conférence internationale sur le changement climatique de Paris, prévue en décembre 2015, ne trouve pas de solutions salutaires et salvatrices pour le monde. Il n’y a pas de développement sans énergie propre : C’est le souci du siècle pour les sociétés en transition énergitique.
Après les sommets de Copenhague qui, interpelle sur la transition énergique des sociétés l’économie durable, sur la réduction des pollutions climatiques à effets de serre, sur les bases des consommations du carburant salissant l’atmosphère, sur le réchauffement climatique avec tous les effets sur la chaine alimentaire, sur les effets écologico-économique et sanitaire sur la vie sur terre.
Les différentes initiatives nationales pour conjurer ce dilemme mondial, montrent que leurs effets sur notre cadre de vie, nos rapports sociaux et nos institutions n’annoncent pas nécessairement cette symbiose attendue, harmonieuse et raisonnable. Les pratiques des incohérences politiques au regard du paradoxe entre la ‘’pétrolisation des sociétés pharmaco-dépendantes’’ et de la mondialisation sans frontière climatique démontrent que si les politiques sont nationales, l’économie de la planète est mondiale.
1/ Les sociétés névrosées : faucillilophile et pétrolophobe.
Le pétrole qui, est une forme d’énergie très pratique à utiliser, pour plusieurs raisons, est une source d’énergie qui dispose de nombreux avantages pratiques, du fait de ses caractéristiques et de son histoire. Pourtant il présente de nombreux inconvénients qui ont tendance à être oubliés, par omission volontaire, par négligence, par refus des alternatives, ou simplement par facilité. C’est Clémenceau qui avait compris que: « Désormais pour les nations et pour les peuples, une goutte de pétrole a la valeur d’une goutte de sang».Les besoins de croissance énergétique mondiale ne s’arrêteront pas selon ce schéma prévisionnel.
Nos sociétés névrosées à la fois faucillée et « pétrolisée » à tendance névrosée, oublient les inconvénients de l’usage du pétrole comme source d’énergie et souhaitent se développer : les catastrophes environnementales récurrentes comme les marées noires, la pollution, etc. tentent de nous les rappeler, mais elles préfèrent fermer les yeux plutôt que remettre en cause notre mode de vie et changer nos habitudes.
Il est « amusant » de constater que dans la liste qui suit on pourrait inverser la majeure partie des avantages et des inconvénients selon que l’on se place du point de vue d’une nation/compagnie pétrolière, ou du point de vue du consommateur dépendant… Y a-t-il un développement sociétal sans énergie faucille ? Oui, c’est ce que l’on voit analyser aves les nouvelles sociétés à transition énergétique propre ?
Le pétrole qui, est non seulement une ressource chimique et énergétique, a accompagné et catalysé le développement technologique de l’Humanité, mais aussi l’un des principales causes de la catastrophe écologique majeure qui s’annonce : le réchauffement climatique. Pourtant, malgré son caractère polluant, le pétrole dispose de caractéristiques avantageuses, qui en font une source d’énergie de choix lorsqu’on ne prête garde à ses inconvénients. Le pétrole est une énergie pratique, dont les possibilités sont nombreuses, grâce à des caractéristiques physico-chimiques hors du commun dont la commercialisation mondiale d’énergie par rapport aux autres énergies : électricité, gaz, charbon comme le démontre le schéma suivant
Le pétrole est un liquide ou un fluide. Il paraît tout bête, pourtant c’est une qualité indéniable : plutôt pratique à extraire, à transporter, à stocker et à utiliser, par opposition à un solide. Un liquide est encore plus pratique qu’un gaz, notamment en ce qui concerne le problème des fuites et le comportement à température ambiante. On peut le transvaser facilement. Ces avantages ne sont pas propres évidemment au pétrole, ils sont valables pour tout vecteur énergétique liquide.
Le pétrole brut permet après raffinage, de produire de nombreux dérivés, à vocation énergétique ou non. Cette spécificité a permis le développement parallèle de l’industrie, des transports et de la (pétro) chimie. Les progrès techniques et le développement des marchés de ces différents secteurs d’activités ont créé une demande toujours plus forte en pétrole. Les différents débouchés sont à l’origine de cette croissance de la demande, qui a accéléré le développement des réseaux de transport et de distribution du pétrole.
La manne financière issue de cette variété d’applications a justifié les investissements colossaux requis par la mise en place de réseaux d’extraction, de transport, de transformation, de stockage et de distribution des produits pétroliers. Les lourds investissements requis par la mise en place des différentes infrastructures pétrolières ont souvent été subventionnées par des fonds publics. Les bénéfices qui ont ensuite pu être générés ont largement profité aux grandes compagnies pétrolières, qui disposent désormais d’une capacité financière impressionnante.
Cela ne les empêchent pas de faire appel aux subventions publiques pour la création d’infrastructures supplémentaires, pourtant elles auraient les moyens de les assumer par elles-mêmes en constituant des consortiums (ce qu’elles font pour la construction d’oléoducs, par exemple). Les compagnies pétrolières ont donc une forte capacité d’investissement, mais elles bénéficient surtout de faveurs gouvernementales (subventions, baisses d’impôts, exonération de taxes…). On ne prête qu’aux riches. Les profits qui, sont d’autant plus rapides, présentent plus d’inconvénients parce que les réverses sont limitées. C’est la crise de l’industrie pétrolière et évolutions structurelles de la scène énergétique mondiale qui a fait montée des incertitudes ?
Réserves mondiales de pétrole sont limitées
Même s’il reste l’équivalent de quelques décennies de consommation annuelle en réserves de pétrole exploitables (prouvées), il est clair que celles ci ne sont pas infinies. La diminution des réserves va inexorablement entraîner une hausse des coûts, et il va falloir tôt au tard mettre en place des alternatives au pétrole (alternatives chimiques et énergétiques).
Le pétrole est le système économique qui repose presque exclusivement sur l’exploitation de cette ressource naturelle fossile ne sont pas des solutions durables. Au rythme de consommation actuel, les réserves mondiales de pétrole sont estimées à 40-50 ans environ. La hausse du prix du pétrole qui résultera de cette pénurie progressive devrait cependant stagner, en réponse à la loi de l’offre et de la demande : avec un prix trop élevé, la consommation de pétrole stagnera voire diminuera. On devrait donc tendre vers un équilibre de prix et de consommation, à un niveau qu’il serait bien prétentieux d’affirmer connaître.
Avec un prix du baril de brut avoisinant les 100 $, des filières alternatives deviennent compétitives. Mais en parallèle, un prix élevé du pétrole permet d’envisager l’exploitation de gisements qui n’étaient pas rentables jusqu’alors, car techniquement trop difficiles et onéreux à extraire (les sables et schistes bitumineux par exemple).
Les réserves de pétrole sont très localisées.
Les gisements de pétrole les plus importants ne se situent pas souvent sur les territoires des pays les plus consommateurs. Cela implique des transports sur de longues distances, avec de nombreux inconvénients, comme le coût (celui du transport ou de la construction des infrastructures), l’impact environnemental (les marées noires et les dégazages sauvages par exemple), et l’importante dépendance énergétique des pays consommateurs.
Cette disparité profite essentiellement à deux types de pays : les pays pétroliers, qui ont le privilège de pouvoir s’enrichir en vendant leur production de pétrole et en faisant un usage déraisonné (une piste de ski à Dubaï, ça vous dit quelque chose ?), et les pays industrialisés, qui ont les moyens d’acheter ce pétrole.
La dépendance énergétique des pays industrialisés
Les pays industrialisés disposent globalement de peu de gisements de pétrole sur le territoire. Ils sont pourtant les plus gros consommateurs de pétrole, car leur développement économique a presque entièrement reposé sur l’utilisation de cette source d’énergie bon marché.
Ces pays sont donc devenus largement dépendants du pétrole, et, par extension, l’économie mondiale aussi. Il en résulte que si la hausse du coût du pétrole a des conséquences catastrophiques sur de nombreux secteurs de l’économie, certains pays et entreprises en profitent aussi largement. Ils ont un pouvoir d’influence majeur sur l’économie mondiale. Cet aspect est extrêmement problématique pour les pays très consommateurs, et mène fréquemment à des conflits géopolitiques qui dégénèrent.
Face à l’augmentation du prix d’une ressource qu’ils ne maîtrisent pas alors qu’ils subissent déjà la compétition de pays émergents, les pays industrialisés ont alors tendance à délocaliser afin de compenser une tant bien que mal la hausse du prix de la main d’œuvre.
Les nouvelles sociétés à transition d’énergie renouvelable
La mondialisation des nouvelles sociétés néolibérales est sans frontière économique, sans frontière climatique, sans frontière culturelle, sans frontière des matières premières et énergétiques, sans frontière des images satellitaires télévisuelles. Rien ne lui est sacré, rien ne lui résiste, elle casse tout, elle détruit, elle restructure les Etats pour participer à la mise en place des sociétés à transition énergétique renouvelable.
Dans quelques années, les réserves de l’énergie fossile sont limitées. Les sociétés ont besoin aujourd’hui un mode de réduction des énergies, besoin de modèle de criminalisation pour le gaspillage inutiles des énergies polluantes, besoin d’un modèle de consommation, besoin d’une modélisation des scénarii pour assurer les sociétés à la transition des énergies vertes et propres contre le réchauffement climatique du patrimoine unique de l’humanité : la terre.
La mondialisation du réchauffement atmosphérique est au centre de la plupart des débats à la l’approche de la conférence mondiale sur le changement climatiques. Ces débats de choix de société future, consommatrice des énergies fossiles polluantes à effet de serre, sont sans doute liés à des raisons de conjoncture économique de la mondialisation de la mise en place des sociétés à transition énergétique.
Celle-ci ne fait que dévoiler les véritables problèmes qu’elle va poser et que l’on peut évoquer en trois (3) scénarios plus loin, après la trajectoire historique des recherches scientifiques en avance et le choix des décisions politiques en fonction du choix du casting des ministres élus par leur société dont l’(in)conscience collective en matière d’écologique, de développement durable et le changement climatique.
Le terme mondialisation est sur toutes lèvres, c’est un concept utilisé de manière automatique, devenu une formule magique, une espèce de ‘’shibboleth’’, une clé qui doit permettre d’ouvrir les portes qui dissimulent la totalité des mystères présents et à venir. Pour les occidentaux, c’est le bonheur, pour les orientaux au contraire, la mondialisation est cause de tout les malheurs. Pour tout le monde après la décolonisation des pays du tiers monde, la mondialisation qui, tenant compte des conséquences culturelles de la globalisation sans frontière climatique, est en tout les case le destin inévitable du monde, un processus irréversible.
Comme le disait déjà Chateaubriand dans ‘’Mémoires d’outre-tombe’’ (qui fut MAE en France, avant 1848) : ‘’Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. Dans une société qui se dissout et se recompose, la lutte de deux génies, le choc du passé et celui de l’avenir -…) forment une combinaison transitoire qui ne laisse pas un moment d’ennui’’.
Culture de vivre avec l’énergie propre : frein et ou contrainte des PVD
La mondialisation de deux cultures, de deux civilisations, de deux logiques dont l’une est orientale et l’autre occidentale, pose plus de questions que de réponses, plus d’impressions que de résultats sur le changement climatique et le développement durable. Cette culture bicéphale de la mondialisation auquel faut-il ajouter le passé, le futur en passant par les décisions politiques appropriées prises par les conférences mondiales de toutes les Etats représentés ?
La mondialisation du changement climatique est un mécanisme qui touche tous les pays de la même façon, de la même force avec le même sort. La mondialisation sans frontière climatique est tout autant un facteur de division que d’unification dans les grandes conférences mondiales et internationalisées, les causes de division étant d’ailleurs identiques à celle qui favorisent l’unification du monde.
Aux dimensions planétaires du réchauffement climatique s’ajoutent la mondialisation des flux d’afflux industriel des affaires, des marigots de la finance à bulles toxiques, du commerce des énergies polluantes etc. On assiste à un processus inverse de ‘’ localisation’’ de fixation dans l’espace. Ces deux formes étroitement interdépendantes entraient une différenciation marquée des conditions d’existence de population entières ou partielles. Par un paradoxe non apparent, ce qui apparait comme ‘’mondialisation’’, signifie pour d’autres simples ‘’localisation’’.
Le vote de Grenelle I en France à l’Assemblée Nationale à Paris en 2008 souligne en rouge tout l’avancée dans ‘’l’inconscient collectif’’, sinon ‘’l’absence totale de la conscience écologique’’ de la notion d’écologie et particulièrement le ‘’développement durable’’.
Toute le monde connait naturellement la définition du développement durable (soutenable serait d’ailleurs plus approprié), issue du rapport Brundtland en 1987 : ‘’Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations future à répondre aux leurs’’.
Cette définition dit tout, mais n’est que partielle, la suite de la phrase n’étant pratiquement jamais évoquée : ‘’Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de ‘’besoins’’ et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grand priorité et l’idée des limitations que l’état de notre technologique et nos organisations sociales imposent sur la capacité e l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir’’.
Ces deux derniers concepts n’étaient pas nouveaux en 1987, le rapport Meadows produit par le Club de Rome en 1972, concluait déjà que la croissance matérielle perpétuelle conduira tôt ou tard à un ‘’effondrement’’ du monde qui nous entoure et que même en étant très optimiste sur les capacités technologique à venir, l’aptitude à recycler ou à économiser les matières premières que nous consommons, le contrôle de la pollution ou encore le niveau des ressources naturelles, l’effondrement mondial se produira avant 2060.
Traçabilité historique de l’alternance de l’énergique renouvelable
Il faudrait toutefois attendre le second sommet de la Terre à Rio de Janeiro, en 1920 pour que le terme de ‘’développement durable’’ soit consacré et modifié pour prendre en compte trois concepts fondamentaux : le progrès économique, la justice sociale et la protection de l’environnement.
En, 1995 faut-il constater une avancé signification et capitale pour la prise en compte de la protection de l’environnement en France. En 1997, le protocole de Kyoto sur les changements climatiques marque une poussée majeure dans la prise de consciences politique entre l’économie et l’environnement entre des États entre eux (que l’on appelle désormais l’économie verte) et l’impact de celle-ci sur le changement climatique.
En 2002, c’est le troisième sommet de Johannesburg qui, non seulement bouscula le conservatisme des pays la plus ancrés notamment les plus orientaux avec les Républicains conservateurs des Etats Unis, mais aussi introduisit une rupture avec le passé et une vision du future en y introduisant le développement de la culture mondiale de respect de l’écologie, marquée par le fameux cri du désespoir et de pessimisme lancé par le Pdt Chirac devant l’assemblée plénière :’’ Notre maison brule et nous regardons ailleurs’’
Ce hurlement puissant est orienté envers la Chine et les conservateurs américains pour leur démontrer l’incapacité collective et inconscience à gérer les problèmes planétaires et à s’opposer à une version unilaté- rale de deux puissances superpuissances consommatrices des énergies fossiles.La déclaration finale de Jahan- nesburg qui, affirme la nécessité d’une croissance économique avec une obligation de respecter l’environ nement, la justice, les soucis de la santé au niveau mondial. Les mentalités et les cultures ont-elles évolué ?
Les ruptures avec une économique industrielle polluée, les OGM, les pesticides, les effets de serre ont-elles été enclenchées ? Trois dates vont marquer une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques, que l’on appelait à l’époque ‘’la génération des mouchoirs jetables’’.
En 2005 : La France décide d’adopter une Charte de l’Environnement ayant comme fondement des dispositions de consacrer le principe de précaution dans son corpus juridique, lui conférant une valeur constitutionnelle.
En 2006 : Al Gore, (l’ex-Pdt américain) devient l’ambassadeur mondial de la lutte contre le changement climatique au travers du fameux documentaire visuel ‘’ une vérité qui dérange’, film redoutable sur la culture de l’environnement et efficace pour faire prendre une ‘’conscience écologique’’ sur le développement durable à l’échelle planétaire. Cet engagement lui vaudra le Prix Noble de la paix en 2007 avec le Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat (GIEC)
En 2007 : Jean Louis Borloo (Ministre de l’écologie de Zarkozy) lance une première mondiale sur la prise de ‘’conscience collective sur l’écologie’’.Le Grenelle de l’environnement, concept révolutionnaire qui au met au sommet les parties prenantes intéressées (Etat, les Régions, les ONG, les Syndicats et les représentants du Patronat en France).
La magie de ‘’la culture de Grenelle’’ a fonctionné, exercices politiques pour cette nouvelle génération des ‘’politiques jetables’’ marquée par des ‘’mandats jetables’’, mais salutaire et salvatrice pour la cause du respect de l’environnement et de la circulation de l’élite en démocratie par la méritocratie dans les pays occidentaux. Par contre, les orientaux préfèrent ‘’la dictature démocratique’’ en maintenant le ‘’statu quo de la société biodégradable’’ sans développement durable et sans culture de prise de conscience sociétale sur les effets du réchauffement climatique.
En 2008, le Pr Joseph Stieglitz, Prix Nobel de l’économie en 2001 fut chargé par le Gouvernement français de définir des indicateurs permettant une nouvelle mesure des performances économiques. Son rapport rendu en 2009, ne remet pas en cause le PIB, mais propose de lui inclure d’autres nouvelles indicatrices telles que le progrès social et le bien-être des individus. Ils vont se traduire par les politiques en trois principes :
la prise en compte des ménages dans l’analyse économique (capital matériel), la recherche scientifique et la mesure de la qualité de vie dans les pays (capital immatériel) et la création d’indicateur monétaires du développement durable permettant de mesurer les nouvelles ressources naturelles pour faire ‘’le construit’’ de nouvelles sociétés en transition énergétique (investir dans le capital social des nouvelles entreprises).
Cette valeur ajoutée qui, va constituer la problématique des données de l’environnement mesurable du 21è siècle, comme d’ailleurs l’affirmer Stieglitz : ‘le PIB a été crée pour donner une valeur à la société industrielle contre la société agraire, ce nouvel indicateur donnera une valeur à la société écologique par rapport à la société industrielle’’
En 2009 : Les sociétés qui, ne peuvent se peuvent se positionner dans le monde sans ‘’développement d’énergie faucille’, ont été rattrapé par surprise par la crise de la financiarisation des bulles économiques des USA, crise comparable à celle du jeudi noir en 1929. Cette crise fut une opportunité de redéfinir les modèles économiques d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis, de repenser à ‘’ des sociétés à transition énergétique propre’’, d’envisager la place de la biodiversité et le respect de la nature dans la logique d’une économique durable.
Le 20è siècle est a été une ère des sociétés destructrices avec deux guerres mondiales, l’éclatement des empires coloniaux, la montée du terrorisme, l’appariation des nouvelles technologies avec les autoroutes de l’information, l’émergence une nouvelle génération d’X,Y, et Z, en plus d’autres type d’analphabètes politiques au pouvoir, arrivés par le vote des marchés électoraux religieux dont les programmes politiques n’ont rien ‘’à découvrir’’ avec l’évolution de la science de l’environnement, mais tout est ‘’à redécouvrir’’ avec ‘’des textes révélés, sacrés ou tabous’’ selon le système de croyance des sociétés contemporaines.
Le siècle dernier qui, a un dénominateur commun, est non seulement celui de la négation de l’être humain dans son environnement naturel, mais aussi destructeur de la planète par la mondialisation sans frontière climatique où les décisions politiques qui, en dehors des frontières territoriales, sont collectives et internationales.
Par contre, le 2Iè siècle est une ère de restructuration où les ‘’démocraties intelligentes’’ passeront de la ‘’lutte des classes’’ à la ‘’lutte des places’’ où les nouveaux leaders placeront la société à développement avec l’énergie verte et durable, où les sociétés à énergie propre ne seront plus au service de l’économie industrielle, voire du capitaliste prédateur’’, mais les sociétés au service de l’humanité avec une prise de conscience collective des sociétés à risque politique avec le développement à énergique solaire, éolienne, marine, thermique, végétale etc..
Pour le 21è siècle, une autre société à écologie politique est possible qui fera la belle à une croissance soutenable à condition qu’elle repose sur deux fondements capitaux : La société ne doit plus être aux services de l’économie, mais l’économie qui doit être au service de la société. Une société du savoir et une économique de la connaissance, certes éduquée par la culture de l’environnement et sensible au développement durable, instruite pour épargner et ne pas gaspiller les énergies faucilles, durant cette période des Sociétés à transition des énergies renouvelables.
Des nouvelles sociétés qui, économisent des ressources, mais créent la richesse à partir de celles-ci en dépolluant notre planète, considérée comme un patrimoine collectif de l’humanité. De même augmenter les ressources des énergies renouvelables, c’est d’bord les préserver pour les restaurer comme l’affirme la déclaration du Grenelle sur l’environnement que la diversité est une assurance-vie pour notre planète.
Faut-il ajouter les scénarii de notre ami Claude ABLAGLI (Pdt de l’Institut CEDIMES à Paris) qui décrypte les modes de production et de consommation dont l’empreinte excessive du système consumériste actuel sur l’emploi des ressources naturelles. Ce n’est pas aux scientifiques d’imposer à la société le niveau de risque qu’elle doit accepter, mais bien la société de savoir de faire ce choix, grâce au Knoweldge Management (KM) dans une cadre d’espace de débat démocratique.
La façon dont chaque société à transition à énergie renouvelable découpe sa réalité politico-sociétale, est révélatrice du caractère du choix de leur économie des énergies consommables, propre à chaque culture, propre à l’éducation de chaque société, les Sociétés vont de redéfinir en fonction de leur disponibilité énergétique et technologique.
1/ Renoncement à la croissance : choix des sociétés stationnaires de la consommation avec trois chercheurs qui donnent des hypothèses sur l’état stationnaire avec le seuil temporaire d’un cycle, la promesse d’un destin aux formes paradisiaques en finissant l’histoire avec le destin funeste et chaotique assigné à toutes les société qui n’utilisera pas d’énergie renouvelable propre. Le 1er auteur Robert DUNCAN replace l’ensemble du processus industriel dans un cycle dont les sociétés industrielles occupent le sommer, mais qui promet de revenir inéluctablement aux moyens âges de l’humanité après avoir dilapidé les ressources énergétiques.
C’est le cycle du chercheur Olduvai « le life-expectancy of industriel civilization’’ (Cambridge MA). Le second chercheur est Francis Fukuyama se place dans une perspective linéaire dont nous serions entrain d’atteindre le terme. Le couple marché-démocratie en serait l’horizon indépassable ‘’la fin de l’histoire et le dernier homme’’ (Flammarion 93). Le chercheur tertio D. Meadow dessine un nouveau destin lugubre pour l’humanité, fautive d’avoir dilapidé ses richesses naturelles/ C’est l’avertissement de ‘’l’Halte à la croissance’’ (Enquête Club de Rome (Fayard 72).
2/ Bouleversement culturel : Choix de sociétés réductrices des énergies en éduquant sa société au non-gaspillage : Le marché assoit sa démarche sur les fondements du bonheur consumériste. La mondiali- sation fonctionne sur la base d’une division internationale de la production qui fait des transports, un viatique essentiel. Changer de système de valeur en renonçant à la réduction de l’énergie et au non-gaspillage et en relançant un Bonheur matérialiste au profit d’autres aspirations de la nature profane ou sacrée est une première approche qui va bouleverser les sociétés sous deux formes : l’un sonne la fin du consumérisme dans son essence et l’autre celle de la mondialisation pour son mode fonctionnel.
3/ La revanche des scientifiques sur les politiques : Lé dégradation des ressources naturelles peut survenir sans que les signaux adéquats ne soient envoyés à temps sur le marché. Les risques d’application de chaque scénario en fragilisant l’avènement. La logique de l’écosystème vient alors se surimposer aux arbitrages économiques à l’image pour les facteurs de production à l’égard de considérations sociales, syndicales, culturelles et religieuses. Les scientifiques prennent voix prépondérante sur les politiques. Les critères vont se jouer sur 4 points : Les ressources naturelles pour avantager le recyclage, le partage de l’énergie fossilisée pour privilégier les énergies renouvelables, l’écosystème pour veiller à ne pas rompre les chaines de valeur du vivant et la pollution pour écarter les dommages irréversibles des sociétés en transition énergétique.
En conclusion : Le monde de l’économie publiait un dossier intitulé ‘’le bonheur peut-il être un indicateur économique ?’(Janv 2008). SI l’espérance dans des lendemains plus prometteurs est plus incertaine, l’accumulation des richesses et les développements d’énergie offrent-ils encore cette consolation pour aménager nos vallées de larmes ? L’analyse de Tim Kasser (psychologue des USA) illustre un réel doute. Son Professeur A. Maslow avait déjà exprimé cette hiérarchisation dans les quêtes successives de satisfaction, mais Kasser qui va plus loin, démontre que l’accumulation des richesses reste associée à un grand risque d’anxiété, de dépression et mal-être. (The High price of Matérialism, MIT Press).
Il n’est pas possible aujourd’hui de diriger un pays sans vision politique sur des sociétés en transition énergétique, de gérer des régions avec des hommes politiques sans doctorat, de comprendre la logique des cultures sociétés qui peut jouer le rôle de frein ou de tremplin, de saisir les mécanismes des normes des sociétés démocratiques, si l’on n’est pas conscient de l’étroite relation qui existe entre les contraintes de la pétrolisation des sociétés à base de fossile qui dominent la mondialisation sans frontière climatique et la performance des sociétés à énergie renouvelable sur la base des économies vertes.
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Publié il y a 16th June 2015 par Pr Abdelatif FEKKAK