Pr A. Fekkak : un Franco-Marocain à la Silicon Valley (Stanford University)2014

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Pr A. Fekkak : un Franco-Marocain à la Silicon Valley (Stanford University) 2014

2013 juin 2014 8 h 31

Le Pr Abdellatif Fekkak et Rafik Lahlou Directeur de la Revue ChallengeProfesseur à l’ISCAE, pendant un quart de siècle, consultant international Pro-visiting à Georgetown Washington DC.  Pr A.A. Fekkak est une personnalité reconnue Outre-Atlantique. Le Pr Abdellatif Fekkak a passé  trois décennies en tant qu’enseignant à l’ISCAE. Il a aussi été militant de la première heure du RNI. Ce n’est pourtant pas au Maroc qu’il est le plus célèbre, mais à l’étranger. Il est auteur de plusieurs livres, et Consultant international auprès d’organismes tels que le FIDA, la FAO, ou l’OMS

Il considère que l’Afrique a « toujours été considérée comme le pré-carré, la chas-se gardée des européens en général et de la France en particulier ». Selon lui, les Etats-Unis montrent un intérêt économique pour le continent, mais « ont une vision géostratégique en fonction de la traçabilité politique des conflits ». Pour le professeur Fekkak « penser l’Afrique comme un bloc ou une unité est une absurdité méthodologique ».

Il soutient que le principe de l’intangibilité des frontières est à la base de l’insta-bilité politique actuelle. Il rappelle que le continent africain recèle des matières premières d’importance :L’Afrique possède la quasi-totalité des réserves mondi-ales du chrome (Zimbabwe et Afrique du Sud), 90% de réserves de platine (Afrique du Sud), 50% de cobalt (RDC/Zambie), Importante réserve en or, diamant, manganèse, Zinc, cuivre et phosphate (Maroc),Des réserves d’uranium, de charbon, et de fer, Gaz Naturel, pétrole (12%) de la production mondiale, Du gaz et du pétrole (Soudan, Golf de Guinée,

dont le Nigéria est le 9e producteur mondial de pétrole).L’Afrique possède 10% des réserves mondiales des investisseurs, essentiellement pour des raisons minières et pétrolières. Mais, les rapports Nord-Sud déséquilibrés maintiennent ce continent dans le sous- développement. Il refuse cependant de mettre tous les problèmes sur le dos des autres. « Les chaos de la guerre sont liés à plusieurs facteurs dont l’absence de bonne gouvernance publique, la corruption, l’absence de justice, d’Etat de droit ».

Il est convaincu que « la démocratie est une grande école de compréhension humaine, et aussi une « thérapie de choc » pour la culture africaine ». Le Pr FEKKAK n’est ni pessimiste ni optimiste. Il situe les faiblesses institutionnelles, mais met en exergue les opportunités. Ainsi, il pense que les Etats post-indépendance ont, tout de même, sensibilisé les populations aux problèmes économiques.

A son sens, pour que l’idée de démocratie ne soit pas biodégradable, il faut que le peuple soit préparé à la démocratie pour tous et la méritocratie. De même qu’il est temps de préparer le peuple et la population à la culture de la laïcité, de l’ou-verture de l’esprit vers la mondialisation et le respect des droit de l’homme.

« La problématique du devenir historique du monde Arabo-islamique est le passage d’une société de de passe-droit vers à un Etat de droit ».Le népotisme, le clientélisme, le favoritisme des postes pour ministère l’un pour son sœur, l’autre pour sa femme,  l’autre pour son neveu dans ce gouvernement du PJD en particulier dans le RNI, est inadmissible pour la culture politique de nos enfants.

C’est à se titre, qu’il a du mal à accepter qu’en formant de nombreux ministres en fonction, issus de l’ISCAE dont il est fière d’avoir rempli sa mission professionnel- le en tant que Directeur de recherches des thèses à l’école doctorale de l’ISCAE, mais prendre souvent des ‘’copies’’, mais au lieu des ‘’originaux’’.

Pour réussir au Maroc une carrière politique, il faut dit-il : ‘’choisir ces parents’’, ce qui est impossible, les postes sont encore liés non pas au plus méritant, mais au régionalisme familial.Au lieu de choisir des ‘’oiseaux rares’’, il préfère des ‘’moineaux’’, au lieu de sectionner des ‘’grosses légumes’’, il préfère ‘’les navets’’, au lieu d’un choix du casting des ‘’gros poissons’’, il tombe sur ‘’des sardines’’, au lieu de choisir des ‘’loups de la politique’’, il préfère ‘’des agneaux’’. Que faire dans cette situation où l’on pense que l’intérêt général de travail et offrir vos compétences sont réservés uniquement pour les Hommes-OGM, génétiquement modifiables par le Makhzen.

Il pense que la mondialisation impose plus la méritocratie que la démocratie qui fait émerger dans les chambres Parlementaires, non pas les hommes les plus intelligents dont l’Etat a besoin, mais les élus dont 50 % d’illettrés que la société retardataire veut en raison de la corruption, le clientélisme, le népotisme, voire le régionalisme des Partis Politiques conservateurs et religieux.: La mondialisation, c’est :

1- La fin des sociétés à économie de rentes au profit de la compétitivité économique                                                                                                                    2- La fin des sociétés à rentes de situations politiques au profit de la méritocratie          3- La fin des sociétés à rentes de situations religieuses au profit de la laïcité des Etats modernes                                                                                                               4- La fin des Etats sans taille critique au profit du Maghreb Uni (UMA)                     5- La fin des partis politiques conservateurs religieux au profit des partis modernes                                                                                                                        6- La fin de «la démocratie sans peuple» au profit de la démocratie pluraliste     7- La fin des sociétés partis politiques voyous au profit des partis visionnaires.

L’homme poursuit ses recherches aux USA. Il n’est pas tendre avec son pays. Mais nul n’est prophète en son pays. A Dieu le Maroc, Pr Abdelatif  Alexandre FEKKAK, qui est Directeur de Recherche des Thèses à l’Ecole Doctorale et Président du Groupe scolaire GEM+ Montessori (Collège et Lycée) préfère, remettre le compte à zéro avec le sentiment en fin de carrière d’avoir perdu son temps pour le Maroc.

Il préfère, prendre dans ses valises ses diplômes (ses trois Doctorats de Paris IX Dauphine et Paris X Nanterre), ses 20 livres, son expérience de 30 ans dans la recherche scientifique, aller avec ses enfants s’épanouir ailleurs à l’université de Standford en qualité de Professeur pour participer à la créativité et l’innovation dans Sillicon Valley (San Franscisco) en s’installant à San José où

il rejoint les 250 Franco-marocains, installés depuis 25ans dont certains furent ses étudiants ont dans leur compteurs plus 75, voire 81brevets déposés pour le compte de Google, Linkedin, Plug and Play d’autres pour les lanceurs de fusées et de satellites pour l’électronique (NTIC). Dommage que le Maroc perd encore ses bijoux, considérés comme une véritable  hémorragie de la  »fuite des cerveaux ». Que faire ? disait Lénine ?

Le changement des valeurs, la démocratie pour tous et la méritocratie pour chacun comme aux USA, c’est une culture. Le Maroc change au niveau de l’élite, mais les structures familiales, tribales, claniques, dynastiques, avec le clientélisme des notables pour réaliser sur leurs enfants ce qu’ils ont ratés dans Makhzen sont inéchangeables. Le Maroc bouge, mais les Partis Politiques faisant partis du Makhzen prennent le risque de ne pas changer. La Maroc devient un pays à risque politique sur font religieux.

Les islamistes finiront pas prendre le pouvoir avec la création des germes de leur propre destruction avec l’entrainement du Makhzen a-historique pour le Maroc. Le chômage envahissant le Maroc, la pression démographique, l’absence de la Bonne Gouvernance, la croissance de la pauvreté en raison de l’absence de la répartition des fruits de l’économie, ces atouts sont les ingrédients d’un cocktail Molotov à retardement. Pour l’élite, il n’y a pas pas de  »lutte des places  avec une égalité des changes, mais il n’y a bel et bien  pour l’instant que la  »lutte des classes » dans un Etat, non pas de droit, mais un Etat de passe-droit théologique qui favorisera l’arrivée des islamiques au pouvoir. Le Makhzen ne récoltera en 2012 et 2016 que les gains de l’éducation religieuse  qu’il a semé durant des années 1980 avec l’arabisation de la formation scolaire et universitaire.

Les Marocains de la Silicon Valley

Des profils scientifiques, mais une fibre entrepreneuriale qui ne se dément pas.

Les marocains de la Silicon Valley sont avant tout des innovateurs. Qu’ils viennent du management ou de la technique, tous finissent pas attraper le virus de l’entreprise. Mais pas uniquement: les USA ont un manque de 100.000 ingénieurs par an, et la vallée fourmille de nouveaux concepts qui n’attendent qu’à voir le jour dans une startup structurée. Au bout du chemin, des millions de dollars de chiffre d’affaires et une expérience probante à l’international dont ils ne tarderont pas à vouloir faire profiter le Maroc.

Lobbying : Ces VRP du Maroc auprès des multinationales

Les lobbyistes ne sont pas ceux qu’on croit. Implantés depuis longtemps dans la Silicon Valley, les hauts cadres et entrepreneurs marocains font tout pour diriger des affaires au Maroc. Les multinationales estiment encore que la région MENA est instable, et le Maroc a donc une carte à jouer. Malheureusement, les initiatives ne trouvent pas toujours des échos auprès du gouvernement.

Success Stories : Les Marocains qui comptent dans la Silicon Valley

Souvent entrepreneurs, les Marocains de la Silicon Valley sont de ceux qui ont pris des risques pour s’imposer dans un environnement hautement concurrentiel. Ils ont suivi des études au Maroc ou aux Etats-Unis, mais leur point commun est qu’ils ont su s’adapter à une culture de la performance dans un pays qui donne sa chance à tous.